ProjetProjet INTERFOOD, Mise en relation des bases de données pour la recherche en Nutrition et Santé (les hexagones représentent les bases de données et l’interopérabilité est imagée par la forme de fleur) © Mathilde Touvier

Interopérabilité des bases de données alimentaires pour ouvrir de nouveaux horizons en matière d’évaluation des expositions des individus et de recherche sur les liens Alimentation - Santé

Coordination

Responsable du projet : Mathilde TOUVIER
Établissement coordinateur : Inserm-DR Paris IDF Centre-Nord

Mots-clés

Bases de données alimentaires
Interopérabilité
Alimentation
Santé

Données clés
  • Coût total : 1, 56 M€
  • Date de démarrage : 01/10/2023
  • Durée : 4 ans
  • Référence : ANR-23-PESA-0004
Résumé

• Le défi global du projet :
La mise en relation de bases de données de consommation alimentaire avec diverses bases caractérisant les aliments (constitution, contamination) ou leur impact environnemental promet de formidables avancées interdisciplinaires pour une meilleure compréhension de l’impact de l’alimentation, dans toute sa diversité et sa complexité, sur la santé humaine et environnementale. Jusqu’à présent les rapprochements entre bases de données alimentaires de nomenclatures différentes sont réalisés quasi manuellement, et représentent des chantiers très coûteux en temps et en personnel et très complexes.

Dans ce contexte, le projet INTERFOOD a pour objectif de développer et tester des outils et méthodes permettant de faciliter l’interopérabilité des bases de données dans le champ alimentation – santé, qui pourront servir à l’ensemble de la communauté scientifique française et internationale.

• Les enjeux scientifiques et sociétaux :
Les retombées attendues sont multiples, sur les plans
1) méthodologique : conception, tests et mise à disposition de la communauté scientifique de nouveaux outils et guides pratiques pour automatiser la mise en relation de diverses bases de données alimentaires ;
2) scientifique : production de résultats sur les liens entre exposome alimentaire lié aux procédés de transformation et santé ;
3) de santé publique: diffusion de méthodes et de résultats qui contribueront in fine à guider les politiques publiques (règlementation, étiquetage, politiques de prix, recommandations aux citoyens, etc.) pour une alimentation plus saine et durable.

• Les axes du projet :
Axe 1. Développer et tester un outil d’appariement automatisé basé sur la nomenclature FoodEx2 (système normalisé de classification et de description des aliments) de l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments ;
Axe 2. Développer et tester des outils d’appariement automatisés hors nomenclature FoodEx2 ;
Axe 3. Démontrer la preuve de concept des outils d’appariement développés à partir d’un cas d’étude : transformation des aliments et santé ;
Axe 4. Disséminer les outils développés et produire les guides méthodologiques opérationnels.

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